Cela vit ton corps, Cela reste ton corps. » Friedrich Nietzsche
Preambule Nous vivons dans une epoque ou la peau joue un role important, on pourrait aussi dire expose et omnipresent. Nous pourrions le comprendre au sens d’un corps qu’on « possede », qui nous appartient mais qui nous echoie en aussi temps libre. Notre culture s’avere particulierement ambivalente a le sujet : les facons de manipulation corporelle paraissent multiples pour le maintenir en structure, petit, svelte, tonique, muscle et lisse. Nous recherchons des possibilites de le vivre sans qu’il nous pose de la peine, sans se sentir dans l’inconfort, la douleur ou la souffrance, dans l’idee on pourrait imaginer, qu’il devra etre a notre service sans faille. Nous essayons de changer la couleur d’la peau, des cheveux, des ongles, des levres, Plusieurs yeux, le odeur, bref son aspect exterieur. Ce corps que nous n’avons jamais choisi – une seul possible d’exister dans votre terre – reste considere tel votre outil obligee de se tenir a notre service : il devra « fonctionner », doit « marcher », etre capable de subir et survivre a des exigences, se rendre utile, pourrait etre un appui inlassable et fidele, disponible et fonctionnel sur lequel nous pouvons compter, et qu’on essaie d’eloigner avec toutes nos forces d’une souffrance, de une texture et le vieillissement, enfin de une fond. Nous essayons non seulement de lui donner une « forme » qui nous convient et de lui donner 1 aspect convenable a toutes les yeux des autres et de la societe en le soumettant souvent aux regles et jeux mondains. Nous le remplissons de croquettes frequemment au sein d’ un desaccord entre valeur nutritionnelle et avidite (desir) et s’il nous fera souffrir nous l’emmenons chez des specialistes dans l’espoir qu’ils le soignent Afin de nous.
Et De quelle fai§on peut-on reperer ce qu’on nomme le « je » dans notre corps, comment se tisse le lien entre esprit et corps, qui dirige qui, quoi et comment ? Ou localisons-nous des emotions, les sensations, nos perceptions, notre vecu physiologique et psychologique entre la naissance et la fond ? Est-ce que nous sommes capable de penser, dormir, parler, reflechir en dehors de notre corps ? Est votre qu’on est en mesure de Effectivement realiser une seule action sans que la peau soit implique, concerne ?
« Cela n’y a de conscience qu’incarne » dit Merleau-Ponty et dans ce sens nous aimerions ensuite envisager elaborer le sujet du corps dans la Gestalt-therapie.
Dans 1 premier moment je cherche a exposer le opinion phenomenologique du corps pour ensuite reprendre et articuler ces pensees avec la theorie du self et le paradigme du champ en Gestalt-therapie.
1. LE CORPS (d’un angle d’approche phenomenologique)
« Ce n’est nullement une approche « Gestalt ET projet corporel » mais une attention continue, pleinement integree, a l’experience corporelle tel part prenante du dialogue en Gestalt-therapie : il ne s’agit pas d’utiliser le corps, il s’agit d’etre 1 corps. »
Pendant la formation de Gestalt therapeute j’ai appris a construire du « dire » autour de mon experience corporelle, emotionnelle et physique. J’ai appris et j’habite toujours pas loin d’apprendre a m’appuyer via mes sensations, d’etre a l’ecoute du ressenti physique, affectif et emotionnel ainsi que « dire » cela est la pour moi bien en demeurant attentive a ma construction des significations, ma facon de donner sens a ce que je percois. Il semble important de questionner ma pratique de Gestalt therapeute et plus particulierement ce qu’on entend par l’entree en presence ici et maintenant sous l’angle du vecu corporel et de ce que j’observe, de votre que vois chez faire mes patients.
Pour m’approcher de l’idee en peu floue et vague de ce que j’imagine i propos du corps vecu, eprouve, habite et ex –iste du patient tel du therapeute pendant la ti?che therapeutique je cherche dans un premier temps a developper une chronologie dans mes pensees. Il me semble pertinent de me pencher d’abord sur la conception phenomenologique d’une perception du corps qui permet a le avis de bouger en pensee/l’idee dualiste du corps/esprit.
Lors de une telle elaboration ecrite je tente de fonder l’hypothese de considerer la peau tel equivalent du « soi » (moi /je ?) et l’experience du corps identique a l’experience de « soi meme ». Toute experience reste « moi » dans mon corps, « moi » avec mon corps ! Selon ma comprehension la Gestalt-therapie s’interesse avant bien a l’experience du patient. Et le corps est sujet de l’experience. J’ai Gestalt-therapie revendique de travailler « a la conscience de les sensations, identifier et assouplir mes representations, en m’amenant a me sentir entier, coherent, plus libre, plus fluide dans ma maniere d’etre au monde. » Notre pratique une Gestalt-therapie telle que nous l’avons apprise se base concernant la Theorie du Self, le concept de champ et je m’appuie egalement sur les travaux de Heidegger, les psychiatres phenomenologues, l’interrogation phenomenologique de Merleau-Ponty dans « Notre phenomenologie d’la perception » d’ailleurs sur l’?uvre de Maldiney.
Cherchons en premier lieu a developper une idee de ce qu’on entend du corps dans la conception phenomenologique :
« Est-ce que j’ai un corps ou est-ce que je suis un corps ? » (Le corps/la perception du corps d’un opinion phenomenologique)
1.2 « Le corps et exister » (Heidegger) Est-ce que j’ai un corps ? Est-ce que j’suis proprietaire d’un corps, du corps ? Est-ce que j’habite en possession d’un corps ? Et comment je le possede ? Dire « mon » corps, est ce que ca veut dire de le reconnaitre tel le mien, comme quelque chose qui m’appartient ? Mon corps est-ce ce que j’eprouve, votre que je sens ? Quelle difference existe-t-il entre la peau compose des os, une peau, du sang, des muscles, des nerfs, des cellules etc. et le corps eprouve sous forme de douleurs, d’emotions, de sensations dites « corporelles » ?
L’entente en phenomenologie heideggerienne de « Etre et temps » consiste a « faire voir a partir de lui-meme ce qui se montre tel qu’il se montre. » Chez Heidegger l’homme reste pense a partir de sa maniere d’exister et non simplement comme conscience. Du angle d’approche une theorie du Self on pourrait parler de l’interet pour la maniere d’etre et Notre comprehension de le monde du patient. La preoccupation se situe du cote de l’avoir et du faire et le souci se situe du cote de l’exister, de l’exister ici et maintenant. Cela s’agit ici d’une differentiation entre corps biologique (Korper/avoir) et le corps a fortiori le corps vecu (Leib/etre votre corps la / s’eprouver corps).